Mes travaux portent sur les Expériences et pratiques scolaires…

Avec, pour focales principales : le Corps, le Sensible, la Relation à…, le Mieux-être à l’école

Et ce, via un ancrage sociologique.

Plus précisément (et le plus actuellement en jaune), mes thématiques de recherche sont :

*Les pratiques artistiques à l’école

- Partenariat artistes chorégraphiques-enseignants : hybridation des cultures et identités professionnelles, conditions d’enseignement-apprentissage, résistances et catalyseurs

- Evaluation des dispositifs d’éducation artistique et culturelle en maternelle (France et Belgique) : le « sensible comme connaissance »

- Réception par une classe d’un projet artistique en partenariat : l’expérience subjective des élèves et de l’enseignant.e, satisfactions et insatisfactions, approche par le genre

*Enseigner en EPS

- (Evolution des) Pratiques des enseignants dans le secondaire : entre créativité et habitude

- Enseignement du cirque au collège : la place de l’Autre

*Climat et violences scolaires

- Coéducation : liens entre les membres de la communauté éducative

- Effets de l’enseignement de la danse dans le secondaire : violences symboliques à l’égard du genre

- Effets de dispositifs de danse et de théâtre-forum à l’école : se rencontrer et coéduquer

*Bien-être en éducation

- Formation initiale des professeurs des écoles : conceptions et pratiques de formateurs, effets de dispositifs sur les étudiants (ateliers de gestion du stress et théâtre-langue vivante étrangère)

- Pratiques à l’école primaire : évaluation d’un programme de massage entre pairs, expérience émotionnelle à l’échelle de la classe

*Ecole du dehors en Belgique : Recherche-action en maternelle (coopération et verticalité)

Ces dernières années, étudiant des pratiques et dispositifs dits « de bien-être », je suis amenée à en éclairer la mise en œuvre, la réception, les usages… dans les établissements (scolaires et/ou de formation ; auprès des enseignants en formation initiale, élèves, enseignants, partenaires…), à en questionner les fondements (cf. article paru dans la revue Staps et mentionné ci-après) mais aussi à interroger et revoir les outils méthodologiques de recueil de données (j’ai (eu) recours à la « boîte à moments spéciaux », aux « silhouettes » de ressenti). Ces questionnements et bricolages méthodologiques sont augmentés par la place donnée au « sensible-comme-connaissance » (Filiod, 2014 ; Necker et Filiod, 2014) dans mes travaux (saisir l’expérience de façon holistique en (ré-)intégrant le souci du corps, étudier des pratiques artistiques et somatiques…). Le travail avec des collègues d’autres sections CNU et d’autres laboratoires (notamment avec Joséphine Rémon et Emilie Magnat mais aussi avec Magali Boizumault) conduit à des « hybridations » riches. Ce qui avait déjà été le cas, en collaborant avec Sabine Thorel-Hallez, dans l’optique d’une rencontre entre cadres théoriques sociologiques et didactiques.