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Josephine Jibokji

Maîtresse de conférences CNU : SECTION 18 - ARTS : PLASTIQUES, DU SPECTACLE, MUSIQUE, MUSICOLOGIE, ESTHETIQUE, SCIENCES DE L'ART Laboratoire / équipe

Publications

Partie d'ouvrage

Thèse

Objets de cinéma. De Marienbad à Fantômas, Paris, INHA / CTHS, coll. "L'art et l'essai", 2019, 368 p.

Les objets de cinéma, ce sont les ruines fardées par Jean-Luc Godard, la statue ineffable de L’Année dernière à Marienbad, la ville toute de verre et d’acier de Jacques Tati, le portrait animé de Pierre Étaix ou encore la Joconde duchampienne de Michel Audiard et même la DS Pop de Fantômas… L’étude qu’en livre l’auteur fait du cinéma de fiction un appareil théorique et critique qui revisite l’histoire de l’art, nous faisant redécouvrir l’exubérance formelle et les révolutions artistiques des années 1960. Ainsi considéré, le film devient le lieu privilégié du récit des rencontres entre les arts plastiques et le cinéma. 

DIRECTIONS D'OUVRAGES

Muséoscopies. Fictions du musée au cinéma, éd. Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître, Natacha Pernac et Jennifer Verraes, Paris, Presses Universitaires de Paris Ouest, coll. "L'oeil du cinéma", 2018, 357 p.

Architectures grandioses, expositions médiatisées à outrance et instituées en rituels saisonniers, le musée est investi aujourd’hui d’une attractivité touristique et d’une charge patrimoniale, politique, symbolique sans précédent.

Ce qui s’y monnaye est-il cette « monnaie de l’absolu » dont André Malraux célébra l’universalité ? L’interrogation court tout au long de cet ouvrage qui choisit le prisme du cinéma de fiction pour revisiter le musée, dans ses missions et mythologies traditionnelles mais aussi dans ses coulisses et sa violence. Au final, les intrigues muséales tramées entre autres par Michael Curtiz, Tsai Ming-liang, Jean- Luc Godard, les frères Quay, Sanjay Gadhvi, Marco Bellocchio ou Charles Crichton sondent notre rapport fétichiste à l’oeuvre d’art et notre regard sur le patrimoine.

À travers des analyses subtiles et décapantes, muséologues, historiens de l’art et du cinéma nouent un dialogue qui atteste la puissance discursive de la fiction. Il en naît aussi une éclatante relance théorique sur les fonctions du musée, sur les valeurs qui s’y transmettent, s’y échangent, s’y révisent et s’y réinventent.

Art-historical Moments in Cinema, éd. Bruno Nassim Aboudrar, Joséphine Jibokji, Barbara Le

Maître et Jessie Martin, Milan, Aracne, coll. "Cultura Visuale", 2021, 140 p. 

Given the abundance of previous publications focused on the intersections between cinema and the history of art, it is worth stating at the outset that the originality of this project lies in its capacity to analyse the medium of film, and particularly fiction film — from Peter Greenaway to Michelangelo Antonioni, Brian De Palma, Chris Marker and Alex Garland — as an instru-ment rather than as an object of (art)history. Above all else, this implies becoming aware not so much of the presence of artworks and their significance with respect to the related events, but of the ways in which the fiction itself, through certain motifs (windows, chairs, serpentine lines), visual or optical qualities (contrast of black and white, transparency) or even symbolic gestures (signing, designating or combining) evolves into a figuration of the history of art. Where in the film do these art-historical moments arise and what provokes them? How do these moments contribute to history as a discipline? In what ways does the film reinvent the theory or history of art? The authors of this volume have attempted to answer to such intriguing questions in diverse ways, involving the various ideas of Leon Battista Alberti, William Hogarth, Aloïs Riegl, Michel Carrouges, or Rosalind Krauss.

ARTICLES ET CONTRIBUTIONS

≪ Desseins de cinéma : sur l’inventivité des maquettes de décors ≫, Double Jeu, n°18, numéro intitulé : ≪ Concevoir le décor de cinéma et de théâtre ≫, parution prévue en décembre 2021.

≪ The Draughtsman’s Contracts. The Draughtsman’s Contract (Peter Greenaway, 1982) ≫, Art-historical Moments in Cinema, Bruno Nassim Aboudrar, Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître et Jessie Martin (dir.), Milan, Aracne, coll. ≪ Cultura Visuale ≫, p. 120-134.

≪ La voix des objets dans Le Silence de Louis Delluc ≫, co-écrit avec Mélissa Gignac, 1895. Revue de l’association française de recherche sur l’histoire du cinéma, numéro hors-série "Le scénario : une source pour l’histoire du cinéma", Manon Billaut et Mélissa Gignac (dir.), Paris, AFRHC, 2020, p. 135-144.

 ≪ Qui a peur des nouvelles images? L’autoportrait viral de Ring (Hideo Nakata, 1998) ≫, Volte-face : les avatars du portrait, Rose-Marie Godier, Agathe Lichtensztejn, Marie-Camille Bouchindomme (dir.), Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2019. 

≪ Le parti pris des objets ou l’étrange monde de monsieur Hulot ≫, Jacques Tati, Alison Castle (dir.), Paris, Taschen, 2019.

≪ Du film en historien d’art – The Draughtsman’s Contract (Peter Greenaway, 1982) ≫, essai co-écrit avec Bruno Nassim Aboudrar (Paris 3), Barbara Le Maître (Paris-Ouest), Jessie Martin (Lille SHS), A History of Cinema Without Names 3, Diego Cavallotti, Simone Dotto, Leonardo Quaresima (dir.), Mimesis International, Udine, 2018.

≪ Smell Yourself ! : la leçon d’Hannibal Lecktor dans le High Museum of Art d’Atlanta ≫, Muséoscopies. Fictions du musée au cinéma, co-dir. Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître, Natacha Pernac, Jennifer Verraes (dir.), Nanterre, Presses Universitaires de Nanterre, collection ”L’oeil du cinéma”, 2018, p. 309-321.

≪ Yves Klein ou l’imaginaire du saut sans chute : histoire d’un motif impossible ≫, Histoire de l’art, n◦80 en ligne, 2017.

≪ Au milieu des toiles de Simon Hantaï : l’expérience immersive de Claude Ridder dans Je t’aime je t’aime d’Alain Resnais ≫, Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction, dir. Antony Fiant, Pierre-Henry Frangne, Gilles Mouëllic, Rennes, Presses Universitaires, 2014, p. 190-204 (319 p.).

≪ La peinture en fiction. Expériences artistiques et amoureuses dans la galerie de peinture des Demoiselles de Rochefort ≫, Le monde enchanté de Jacques Demy, dir. Matthieu Orléan, Paris, Flammarion, La Cinémathèque française, 2013, p. 98-103 (265 p.).

≪ La noosphère conçue pour Je t’aime je t’aime d’Alain Resnais, étude d’un objet cinématographique ≫, Histoire de l’art, n◦70, numéro intitulé : ≪ Approches visuelles : une chance pour l’histoire de l’art ? ≫, automne 2012, p. 95-104.