Fanny Grisetto
Axes de recherche
Contrôle cognitif & comportements inadaptés
Le contrôle cognitif repose sur deux mécanismes majeurs (Braver, 2012) : le contrôle proactif et le contrôle réactif. La flexibilité du recrutement de ces deux mécanismes est au coeur de l'adaptabilité des comportements. Cet axe de recherche vise à mieux comprendre l'impact de ces différences de recrutement des deux mécanismes de contrôle sur les tendances comportementales et les comportements humain·e·s :
- Dans la population générale : lien avec les traits de personnalité impulsive, avec la prise de risque, avec la consommation d'alcool, avec les comportements pro-environnementaux.
- Dans certaines populations psychiatriques : alcoolo-dépendance
Détection de l'erreur et apprentissage de la lecture
"On apprend de ses erreurs" : oui, mais encore faut-il que notre système cognitif détecte bien la commission de ses erreurs. Ce projet de recherche vise à explorer la relation entre la capacité de détection de l'erreur et le niveau de lecture. Les capacités de détection de l'erreur sont étudiées au travers de signaux électroencéphalographiques (EEG) et électromyographiques (EMG) chez les enfants en cours d'apprentissage de la lecture (Grande Section, CP et CE1) ainsi que chez des adultes aux niveaux de lecture variables (e.g., normo-lecteurs, dyslexiques).
Eco-anxiété, régulation émotionnelle et contrôle cognitif
L'éco-anxiété est une réponse émotionnelle considérée comme normale face à la menace que représentent les crises climatiques et écologiques auxquelles nous sommes confrontés. Pour certains individus, cette éco-anxiété serait paralysante et engendrerait des problématiques de santé mentale (e.g., dépression). Pour d'autres, l'éco-anxiété pourrait agir comme un moteur à la transition écologique, puisqu'agir en faveur de l'environnement serait un moyen de diminuer son anxiété. Le rôle des stratégies de régulation émotionnelle et de contrôle cognitif, nécessaires à la gestion des émotions et l'adaptation des comportements, est étudié afin de mieux comprendre comment les comportements pro-environnementaux (ou leur absence) sont expliqués par les émotions ressenties face au changement climatique.