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Thomas Nicq

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Sur rendez-vous. En télétravail les mardis et jeudis. E1.19
Spécialité Archéophotographie Domaines de recherche Histoire, Archéologie

Présentation

 

SIPHART (ex-SIPHAL), au 1er janvier 2026
Service d’Imagerie en Photoarchéologie d’HARTIS (Histoire, Histoire de l'art, Archéologie, Textes, Images et Sociétés)
Responsable : Thomas Nicq

Une activité spécifique en imagerie archéologique au sein de la recherche scientifique d'HARTIS ­­— UMR  (numéro en cours d'attribution)

 

SIPHART s’inscrit dans la continuité du SIPHAL (Service d’Imagerie Photographique d’HALMA, 2016–2025). Il prolonge et renouvelle une expertise reconnue dans le domaine de la photographie archéologique, en conjuguant procédés traditionnels et technologies numériques. Situé à la croisée de la recherche scientifique et de la création visuelle, SIPHART joue un rôle essentiel dans la documentation, l’analyse et la valorisation du patrimoine archéologique, tout en proposant une lecture esthétique et scientifique de l’image.

Le laboratoire collabore aux publications et participe activement aux missions à l’étranger sur les sites de fouilles programmées par les chercheurs et enseignants-chercheurs d’HARTIS — notamment en Égypte, en Grèce ou en Italie. Il intervient également en région Hauts-de-France sur des chantiers de fouilles, dans des musées ou lors de campagnes de documentation patrimoniale.

SIPHART apporte son savoir-faire technique et méthodologique : l’image y est envisagée comme un vecteur de connaissance, capable de témoigner, de démontrer et d’illustrer avec rigueur scientifique et sens artistique. Cette approche transversale permet d'explorer les multiples facettes des thématiques de recherche, offrant ainsi une compréhension riche et nuancée des sujets étudiés.

L’une des forces majeures du service réside dans sa capacité à mobiliser une large gamme de techniques innovantes — drones, modélisation 3D, RTI (Reflectance Transformation Imaging), imagerie multispectrale, etc. Cette polyvalence ouvre de nouvelles perspectives d’analyse et de valorisation du patrimoine. Parallèlement, SIPHART veille à maintenir un lien fort avec les pratiques historiques de la photographie scientifique, garantissant ainsi la continuité et la pertinence des savoirs produits.

L’archéophotographie constitue le cœur de cette démarche : alliant maîtrise technique et compréhension archéologique, elle permet une intégration optimale aux projets de recherche tout en renforçant la visibilité du laboratoire à l’échelle nationale et internationale.

En définitive, SIPHART incarne une approche interdisciplinaire et prospective. Les récentes acquisitions de matériel à fort potentiel technologique (notamment un drone à imagerie multispectrale) inscrivent pleinement le service dans une dynamique d’innovation. En conjuguant expertise technique et sensibilité esthétique, SIPHART offre un cadre privilégié pour l’exploration, la documentation et la valorisation du patrimoine culturel et scientifique.

 

DOM5, une demeure protobyzantine à Thasos, Grèce.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

École Française d'Athènes, HALMA ­­— UMR 8164. © Thomas Nicq, HALMA ­­—UMR 8164.

 

Le donjon de Bours, Pas-de-Calais.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

Direction de l'archéologie du Pas-de-Calais, HALMA ­­— UMR 8164. © Thomas Nicq.

 

Sérapéum de Memphis, les petits souterrains. Saqqarah, Égypte.

Réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

DAE, Louvre, HALMA — UMR 8164. © Christian Descamps, Thomas Nicq.

 

Panorama d'une stratigraphie côtière, Castrum Novum, Santa Marinella, Italie.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique, suppression des palafittes (cabanes de bord de mer sur pilotis) et animation vidéographique.

CNRS IRAA, USR 3155, HALMA ­­— UMR 8164. © Véronique Picard, Thomas Nicq, HALMA ­­— UMR 8164.

 

 

Dernières actualités

PARUTIONS

 

Mirgissa IV – LA FORTERESSE HAUTE ET LES ENCEINTES

Fouilles dirigées par Jean Vercoutter

Michel Azim, Brigitte Gratien, Lauriane Miellé, Fleur Morfoisse, Jacques Pelegrin

Avec la collaboration de Marion Berti, Jean-Marie Dautel, Thomas NICQ

Éditeur : FIFAO. 2 vol. 596 p. 2023 ⟨hal-04405754⟩

La forteresse de Mirgissa/Iqen, probablement construite sous Sésostris 1er, constitue un élément essentiel de la défense de la frontière sud de l’Égypte. Édifiée sur un piton rocheux dominant les voies fluviales et terrestres, elle contrôle les enceintes, protège les installations portuaires ainsi que la ville civile. Modèle d’architecture militaire de la XIIe dynastie, elle abrite le siège de l’administration locale, la résidence du gouverneur et un poste commercial de première importance. De vastes espaces sont occupés par des habitations, des entrepôts et des ateliers, dont on peut suivre les transformations à travers les trois niveaux principaux, jusqu’au Nouvel Empire.

Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen assure la protection de cette zone frontalière méridionale et contrôle les voies de circulation fluviales et terrestres. Reliée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement érigée sous le règne de Sésostris 1er, à l’instar de Bouhen, plus au nord. Modèle d’architecture militaire du Moyen Empire, elle se distingue par sa double enceinte fortifiée, ses fossés et ses glacis. Elle abritait également la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers et divers types d’habitats.

Quatre niveaux principaux ont été identifiés. La première enceinte fut très tôt remplacée, à la XIIe dynastie, par un complexe plus élaboré dont le plan intérieur varia peu au fil du temps ; on y accédait par une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, l’habitat se diversifie avec la construction de résidences de tailles variées. Au Nouvel Empire, le site perd sa fonction initiale, et les bâtiments sont alors divisés ou reconstruits.

Le mobilier mis au jour est varié, comprenant notamment une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire. Les centaines de céramiques découvertes ont, quant à elles, permis l’établissement d’une typologie précise.

Lauréat du concours

LA PREUVE PAR l'IMAGE  / Organisateur : CNRS

https://www.concours-preuve-image.fr/a-propos/

 
© Thomas NICQ, HALMA - UMR 8164. Désert de tombes, nécropole Kerma, île de Saï, Soudan.