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Spécialité Archéophotographie Domaines de recherche Histoire, Archéologie

Présentation

 

SIPHAL / Responsable : Thomas NICQ

Le Service d’Imagerie Photographique d’HALMA
Une activité spécifique au sein du pôle scientifique de l'UMR 8164.

 

Le laboratoire SIPHAL (Service d’Imagerie Photographique d'HALMA) incarne une convergence novatrice entre la technologie traditionnelle et les nouvelles technologies de l’image. En se positionnant à la croisée de ces disciplines, SIPHAL joue un rôle crucial dans la promotion et l'approfondissement des connaissances, tout en offrant une perspective esthétique singulière à travers son approche de la photographie archéologique. Le laboratoire collaboré aux éditions et articles et participe activement aux missions à l’étranger sur des sites de fouilles programmées par les chercheurs et les enseignants-chercheurs d'HALMA comme par exemple à Delphes, Durës, Sérapéum de Memphis, Sakkara, Thasos. Le laboratoire intervient également en Haut-de-France sur des chantiers de fouilles, musées, etc.

SIPHAL apporte ses compétences, son savoir‐faire, sa méthodologiques et ses connaissances. L’image photographique est considérée comme bien plus qu'un simple outil d'analyse ; elle est également un média à part entière, capable de témoigner, démontrer et illustrer de manière puissante et évocatrice. Cette approche transversale permet d'explorer les multiples facettes des thématiques de recherche abordées par HALMA, offrant ainsi une compréhension riche et nuancée des sujets étudiés.

L'une des forces majeures de SIPHAL réside dans sa capacité à exploiter une gamme diversifiée de techniques innovantes, allant des drones à la modélisation 3D et la RTI (Réflectance Transformation Imaging). Cette polyvalence de techniques permet d'explorer les artefacts et les sites archéologiques sous de multiples angles, offrant ainsi de nouvelles perspectives de recherche. Par ailleurs, le laboratoire SIPHAL conserve une conscience aiguë de l'importance des pratiques historiques dans la production, la circulation et l'appropriation des connaissances. En intégrant les technologies les plus récentes à ces pratiques établies, SIPHAL garantit que les savoirs conservent toute leur pertinence et leur potentiel sémantique dans un contexte contemporain de recherche.

L’archéophotographie, discipline légitime ainsi nommée, apporte une expertise transversale et complémentaire. La compréhension approfondie des techniques photographiques, combinée à la connaissance des méthodologies archéologiques, positionne idéalement le laboratoire pour exploiter pleinement ses ressources et ses capacités. L’expérience acquises permet d’intégrer pleinement les projets de recherche novateurs, tout en contribuant à la promotion et à la valorisation des activités de SIPHAL à l'échelle nationale et internationale.

En définitive, le laboratoire SIPHAL incarne une approche interdisciplinaire et novatrice. À ce titre, les dernières acquisitions de matériels à forts potentiels technologiques (drone à imagerie multispectrale), l’inscrit pleinement comme laboratoire de prospective. En combinant expertise technique et sensibilité esthétique, SIPHAL offre une plateforme unique pour l'exploration et la valorisation du patrimoine culturel et scientifique.

 

DOM5, une demeure protobyzantine à Thasos, Grèce.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

École Française d'Athènes, HALMA ­­— UMR 8164. © Thomas Nicq, HALMA ­­—UMR 8164.

 

Le donjon de Bours, Pas-de-Calais.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

Direction de l'archéologie du Pas-de-Calais, HALMA ­­— UMR 8164. © Thomas Nicq, 2018.

 

Sérapéum de Memphis, les petits souterrains. Saqqarah, Égypte.

Réalisation photogrammétrique et animation vidéographique.

DAE, Louvre, HALMA — UMR 8164. © Christian Descamps, Thomas Nicq, 2018.

 

Panorama d'une stratigraphie côtière, CASTRUM NOVUM, Santa Marinella, Italie.

Captation par drone, réalisation photogrammétrique, suppression des palafittes (cabanes de bord de mer sur pilotis) et animation vidéographique.

CNRS IRAA, USR 3155, HALMA ­­— UMR 8164. © Véronique Picard, Thomas Nicq, HALMA ­­—UMR 8164.

 

 

Dernières actualités

PARUTIONS

 

Mirgissa IV – LA FORTERESSE HAUTE ET LES ENCEINTES

Fouilles dirigées par Jean Vercoutter

Michel Azim, Brigitte Gratien, Lauriane Miellé, Fleur Morfoisse, Jacques Pelegrin

Avec la collaboration de Marion Berti, Jean-Marie Dautel, Thomas NICQ

Editeur : FIFAO. 2 vol. 596 p. 2023 ⟨hal-04405754⟩

La forteresse de Mirgissa/Iqen, probablement construite sous Sésostris Ier, est un élément essentiel de la défense de la frontière sud de l'Egypte. Edifiée sur un piton rocheux d'où on surveille les voies fluviales et terrestres, elle contrôle les enceintes et protège les installations portuaires et la ville civile. C'est un modèle d'architecture militaire à la XIIe dynastie. C'est le siège de l'administration locale, de la résidence du gouverneur et un poste commercial de première importance ; de vastes espaces sont occupés par les habitats, les entrepôts, les ateliers, dont on peut suivre les transformations dans les trois niveaux principaux, jusqu'au Nouvel Empire. 
Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l'Egypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C'est un modèle d'architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l'armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats. 
Quatre niveaux principaux ont été reconnus ; la première enceinte fut très vite remplacée à la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. A la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Au Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits. 
Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d'armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l'établissement d'une typologie.

Lauréat du concours

LA PREUVE PAR l'IMAGE 2019 / Organisateur : CNRS

https://www.concours-preuve-image.fr/a-propos/

 
© Thomas NICQ, HALMA - UMR 8164. Désert de tombes, nécropole Kerma, île de Saï, Soudan.