Tarek Oueslati
Chargé de recherche epst
Laboratoire / équipe
L'alimentation carnée au Fort Risban à Calais
Le diagnostic archéologique réalisé par S. Poisson du Service archéologique de Calais a permis de collecter des vestiges de consommation datant des 16e-17e siècles. Les rejets sont très bien conservés et témoignent de pratiques alimentaires inhabituelles avec notamment la présence du flétan atlantique et la consommation d'oiseaux variés chassés dans les marécages littoraux (bécassine des marais, barge, courlis, héron, harle, vanneau) mais aussi en bord de mer (cormoran huppé, goéland argenté, goéland marin et guillemot). Outre les oiseaux, les ressources marines combinent une abondance de poissons avec principalement le merlan, la morue, l'églefin la plie et le hareng ainsi que des huîtres draguées dans les bancs d'huîtres sauvages. Ces pratiques alimentaires inhabituelles invitent à considérer une occupation de statut élevé à proximité de la poudrières.