Sophie Mouquin
Axes de recherche
Présentation
Les travaux de recherche de Sophie Mouquin couvrent le champs des arts décoratifs du XVIIIe siècle (Pierre IV Migeon, Paris, 2001, Le style Louis XV, Paris, 2003, L’Ancienne France au quotidien, Vie et choses de la vie sous l’Ancien Régime, 2007 et Les Arts décoratifs en Europe, de la Renaissance à l’Art déco, 2020), du grand décor, et en particulier des décors de marbre des maisons royales sous le règne de Louis XIV (Versailles en ses marbres, 2018), de l’histoire du goût dans ses liens avec la minéralogie et l’histoire naturelle (Le luxe, le goût, la science, Neuber, orfèvre minéralogiste à la cour de Saxe, 2012), de l’histoire des collections et des collectionneurs, de l’histoire des techniques (Cuir de Russie, mémoire du tan, 2017), de la sculpture (Écrire la sculpture, Paris, 2012), et des liens entre art et théologie (Contempler l’Histoire sainte, 2024).
Arts décoratifs, architecture et arts du décor
Après des travaux consacrés aux arts décoratifs, et notamment à l’ébénisterie parisienne du XVIIIe siècle (Pierre IV Migeon, Paris, 2001 ; Le style Louis XV, Paris, 2003, L’Ancienne France au quotidien, Vie et choses de la vie sous l’Ancien Régime, 2007, Les Arts décoratifs en Europe, de la Renaissance à l’Art déco, 2020 - traduit en chinois en 2023), tant dans ses aspects économiques et sociaux qu’artistiques, Sophie Mouquin s’est intéressée (dans le cadre de son doctorat à l’université Paris-Sorbonne Paris 4 sous la direction d’Antoine Schnapper et Alain Mérot), au grand décor, et en particulier aux décors de marbre des maisons royales sous le règne de Louis XIV (Versailles en ses marbres, 2018). L’essentiel de ses recherches est consacré à l’étude du goût pour le marbre au XVIIe et XVIIIe siècles et récemment au XVIe (chez Philibert De l’Orme) : son application dans les grands décors versaillais ; sa réception, notamment dans la littérature et la philosophie, mais également dans la science avec la naissance de la géologie ; sa présentation, particulièrement dans le cadre des lithothèques et des marmothèques (travail réalisé dans le cadre de la bourse Focillon, à l’université de Yale et publié dans Studiolo en 2012).
Histoire des collections, histoire naturelle et histoire des techniques
L’étude des liens entre science et art, ou encore celle du goût pour les pierres, dures ou fines, débutée dans le cadre d’une exposition que la Galerie Kugel consacra à Johann Christian Neuber (Le luxe, le goût, la science, Neuber, orfèvre minéralogiste à la cour de Saxe, 2012) concentre l’essentiel de ses travaux actuels et comprend vraisemblablement encore de nombreuses pistes de recherche, en particulier dans ses liens avec l’histoire naturelle et l’histoire du goût.
Parallèlement à ces recherches sur le marbre, ses travaux portent sur l’histoire des techniques (Cuir de Russie, mémoire du tan, 2017), sur l’histoire des collections, sur quelques grandes figures de collectionneurs (notamment Éléonore de Raab, Pedro Davila), mais aussi sur l’art d’habiter et le décor de la maison. Plusieurs études sont en projet sur ces sujets.
Elle a récemment débuté une vaste enquête sur Collectionner ou échantillonner la nature : de quelques collectionneurs d’histoire naturelle, 1750-1800, qui s’intéressera en particulier à la question de collections d’histoire naturelle rassemblées par des femmes et par les clercs.
Sculpture et Art et théologie
Enfin, deux autres domaines font également l’objet de ses recherches et de publications : la sculpture, dans le sillage de l’ouvrage réalisé avec Claire Barbillon (Écrire la sculpture, Paris, 2012), et les liens entre art et théologie et la question de la réception scripturaire dans les arts visuels, dans la suite des travaux menés avec l’École Biblique de Jérusalem.