Afin d'intéragir avec son environnement et ses pairs, l'être humain est capable de modifier la cadence spontanée de ses actions. Les mécanismes cognitifs et les aires cérébrales dévolus à un tel contrôle temporel restent cependant flous. Je travaille en neuro-imagerie (fNIRS) afin d'appréhender les ressources attentionnelles nécessaires pour aller plus vite ou plus lentement que notre cadence spontanée. Outre des répercussions théoriques importantes, cette thématique représente un enjeu majeur dans des domaines appliqués tels que le sport, où la motivation, les performances sportives et l’effort perçu sont sensibles à l’accompagnement musical.

Neuropsychologue, je suis également spécialisée dans l'évaluation et la remédiation cognitive de patients souffrants de troubles psychiatriques.