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Maxence Cambron

Maître de conférences CNU : SECTION 18 - ARTS : PLASTIQUES, DU SPECTACLE, MUSIQUE, MUSICOLOGIE, ESTHETIQUE, SCIENCES DE L'ART Laboratoire / équipe

Axes de recherche

 

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Axe de recherche 1 : Praxis et esthétique de la réparation dans la création théâtrale contemporaine

Description à venir

 

 

Axe de recherche 2 : La "remembrance théâtrale", poétique et esthétique de la mémoire dans la création théâtrale contemporaine

Mes recherches interrogent les relations que la création scénique contemporaine entretient avec le passé, l’Histoire et la mémoire. Dans une perspective esthétique et dramaturgique nourrie d’approches multiples issues des sciences humaines et sociales, je m’intéresse à des démarches artistiques pluridisciplinaires particulièrement traversées par les problématiques de la citation, du montage, de la fragmentation, de l’archive et de la trace (T. Kantor, R. Castellucci, F. Tanguy, C. Marthaler, M. Marin…), mises en jeu au niveau du texte, du corps, de la création sonore ou encore de la dimension matérielle du spectacle (scénographie, matériaux et objets).

L’analyse de ces démarches fait apparaître une exploration du temps suscitant de nouvelles circulations dans le passé et sa relation dynamique avec le présent. Une invention, une re-création de la mémoire – ce que j’ai proposé de nommer « remembrance théâtrale » - impactant les récits (ou l’absence de récits), les espaces, les corps... Loin d’un art de la reconstitution, la remembrance théâtrale s’attache à décrire l’invention de formes explorant toutes les ressources de la scène pour exprimer cette relation spécifique à l’autrefois.

Les travaux que je mène envisagent donc la prégnance des représentations et usages du temps dans les arts et plus particulièrement le processus de revenance des traumas de l’histoire occidentale de ces deux derniers siècles (guerres, dictatures, génocides, colonisations…). Centrées sur des œuvres porteuses d’une pensée critique, je m’intéresse plus spécifiquement à leur politicité, c’est-à-dire non pas uniquement le caractère politique de leur propos mais le type de relation esthétique qu’elles instaurent et dont la portée peut être envisagée comme concrètement politique.