Les recherches de Maud Le Guellec portent sur l’Espagne du XVIIIe et du XIXe siècles, tout particulièrement dans le domaine de l’histoire culturelle et de l'histoire des représentations.

Dans le prolongement de son doctorat, elle s'est intéressée aux pratiques de l'imprimé : la presse comme entreprise éditoriale, le journaliste comme professionnel ou amateur, les réseaux internationaux qui se tissent entre différents périodiques, l’emploi de l’anonymat ou du pseudonyme comme réponse à la censure ou comme jeu discursif... 

Depuis 2015, elle s’est également penchée sur des questions ayant trait à la notion de représentation : constructions d’images identitaires et nationales, en temps de guerre ; témoignage artistique et discours politique, à travers l’analyse du travail de Goya.

À la croisée de ces deux spécialités, presse et image, elle s'est lancée en 2020 dans un nouvel axe de recherche sur l'élaboration de culture politique libérale, au cours du Trienio (1820-1823). L'objectif de cette recherche est de renouveler l'approche historiographique et méthodologique d'une période complexe, d'analyser les stratégies politiques mises en place en faisant dialoguer des sources habituellement isolées : textes littéraires, journalistes et politiques, portraits de Cour et caricatures, hymnes et récits de cérémonies, objets de la vie quotidienne. Puisque la mise en scène du pouvoir fait appel à de multiples canaux, l'analyse de ces imaginaires politiques doit elle aussi être plurielle.