Résumé du post doc :

Dans le cadre de ce contrat, je m’attache à étudier les mouvements de main-d’œuvre des agents sur le marché du travail. À l’appui de l’enquête Emploi 1982-2020, je propose de réaliser une comparaison des mobilités professionnelles des agents publics et des salariés du privé vers l’emploi stable, le chômage ou l’inactivité. Puis en collaboration avec R. Duhautois et H. Petit (économistes) et à partir d’une source administrative recensant des données individuelles comptables (FARE) et du fichier de déclarations sociales nominatives (DSN), j’étudie le lien entre variation de l’activité des entreprises et variation du volume d’emploi.

Thèse de doctorat en sciences économiques : « Les marges de l’emploi dans la fonction publique », sous la direction d’Héloïse Petit. Soutenue le 7 novembre 2022 à l’Université de Lille.

Jury : Guillemette de Larquier (U. de Lille, présidente), Maya Bachache-Beauvallet (Télécom ParisTech, rapporteure), Muriel Roger (U. Paris 1, rapporteure), Jérôme Gautié (U. Paris 1, examinateur), Sébastien Roux (INSEE, examinateur), Héloïse Petit (CNAM, directrice de thèse).

Résumé court de la thèse :

Mon travail de thèse porte sur « Les marges de l’emploi dans la fonction publique ». Mon intérêt s’est porté sur le développement des emplois dérogatoires au statut de fonctionnaire. En articulant l’usage de matériaux quantitatifs (l’enquête Emploi 1982-2018 et le système d’information sur les agents des services publics (SIASP) 2010-2018) et de matériaux qualitatifs (entretiens semi- directifs auprès d’établissements universitaires et muséaux), j’ai adopté une double approche pour examiner les non-titulaires de la fonction publique. La première, dans une perspective « employeur », visait à étudier les raisons et les motifs de recours à l’emploi de non-titulaires dans les établissements publics. La seconde, dans une perspective « individu », visait à déterminer les profils d’individus concernés et leurs chances de mobilités professionnelles vers un emploi stable.