Jérémy Cundekovic
Présentation
Ingénieur d'études en histoire appliquée (FR 2052 SCV) et doctorant en histoire moderne (IRHiS UMR 8529), mes recherches portent principalement sur les cultures matérielles et visuelles de la Renaissance (XVe-XVIe siècles) et sur l'utilisation des méthodes de visualisation numérique des données historiques, particulièrement la restitution visuelle, comme outils de la recherche et lieux "virtuels" d'expérimentation.
Dans le cadre de mon activité professionnelle et de mes recherches doctorales, je m'intéresse plus précisément aux apports et limites scientifiques offerts par le geste de restitution et à l'impact de ces "mises en image" des hypothèses et interprétations sur la réflexion historique et son renouvellement, dans une perspective épistémologique.
De plus, mes investigations m'ont aussi amené à m'intéresser aux usages culturels de l'histoire, notamment à travers la production vidéoludique ; de la représentation immersive et interactive du passé à sa ludicisation.
Dernières actualités
CUNDEKOVIC J., Restituer le grand pavillon de François Ier au Camp du drap d'or : entre techniques d'hier et d'aujourd'hui, Artefact. Techniques, histoire et sciences humaines, n°20, 2024 (en ligne)
CUNDEKOVIC J. et PARESYS I., Le Camp du drap d’or numérique, dans les Actes du 12e colloque historique des Pays du Calaisis - Le Camp du Drap d’Or, Calais, 2024.
4 Juin 2024 : Conférence "Le Camp du drap d'or numérique" à l'Hôtel de la Marine (Paris) - Avec Isabelle Paresys
Ma thèse
Restituer, une nouvelle méthodologie pour l'historien :
Le cas du Camp du drap d'or numérique
- Directeurs de recherche :
Mélanie Traversier, Professeure d'histoire moderne à l'Université de Lille (IRHiS, UMR 8529)
Pascal Brioist, Professeur d'histoire moderne à l'Université de Tours (CESR, UMR 7323)
Résumé : À partir de l’expérience du projet “Camp du drap d’or numérique”, cette thèse envisage de mener une analyse réflexive sur la démarche restitutive en plein essor au sein des sciences historiques. Il s’agit non seulement de procéder à un examen critique et épistémologique de la restitution en tant qu'outil de la recherche en histoire (enjeux, apports, limites, transformations), mais aussi de produire un protocole raisonné ayant vocation à servir de base méthodologique pour les projets analogues. Cette étude s'inscrit dans le fleurissement d’essais relatifs aux transformations disciplinaires dues à l’usage de nouveaux outils et de nouvelles pratiques, tout en se distinguant par une approche historienne, c’est à dire partant de la perspective, des pratiques et répondant aux besoins de l’historien.