L'analyse des gains de productivité est une des voies les plus usuelles pour établir des indicateurs comparatifs de performance tant au niveau macro-économique, qu'au niveau sectoriel, qu'entre les firmes. Ces mesures des gains de productivité globale recouvrent non seulement des effets de progrès technique ou d’innovation mais aussi des phénomènes de variation de performances des processus de production. Le progrès technique déplace le domaine des possibilités de production alors que l'efficacité productive rapproche les entités (firmes, secteurs, pays, ...) de leur benchmark ou frontière de production (meilleures pratiques observées).

Dans cette perspective, mes recherches ont pour objet de mettre au point des instruments susceptibles de mesurer l’efficacité et la productivité d’unités décisionnelles. Ces instruments s’appuient sur les outils traditionnels de la théorie de la production que sont les frontières de production, de coût ou de profit que l’on peut mesurer soit par des formes paramétriques avec l’aide de l’économétrie, soit par des méthodes d’enveloppement des données estimées par la programmation mathématique, soit enfin par des modèles technico-économiques simulant les phénomènes physiques réels.

Sur l’ensemble de ma carrière, ce programme de recherche m’a permis de publier plus de 50 articles dans des revues à comité de lecture. Un certain nombre d’articles méthodologiques et appliqués relatifs à différents domaines ou secteurs de l’analyse économique : théorie des indices, économie bancaire, convergence macroéconomique et sectorielle, économie de la production, politique agricole, économie de l'environnement…