Cécile Lavergne
Présentation
Maîtresse de conférences en philosophie sociale et politique
Mes activités de recherche concernent trois domaines principaux : les théories de la violence et de l’identité, les philosophies critiques de la justice et de la reconnaissance, la philosophie politique contemporaine. Je travaille à l'élaboration d’une philosophie sociale de la violence d’inspiration honnéthienne et bourdieusienne, nourrie d’une confrontation soutenue avec différents terrains et travaux issus de la sociologie politique, de la psychologie sociale, de la science politique. Je m’intéresse centralement aux conséquences des violences contemporaines sur les modes de subjectivation, et à leurs effets sur la reconfiguration des normes sociales et politiques.
Mon projet général de critique de la violence s’élargit aujourd’hui à des approches impliquant la non-violence. Il s'agit en effet d’étayer l’hypothèse selon laquelle la non-violence constitue un des points de vue privilégié pour une critique de la violence. Je poursuis également une réflexion sur le problème de la violence des stéréotypes (de race, de genre) au sein de l'UMR STL, avec pour horizon d'enrichir la théorie critique à partir d'une philosophie des stigmates.
Sur le volet interdisciplinarité, je suis co-porteuse (avec Aline Chamayan) d'un projet de recherche, EVEREST, sur covid et vulnérabilité animé par une équipe de philosophes (STL) et de sociologues (Cériès), projet dirigé par Marion Carrel.
Enfin, dans le cadre d'un projet de recherche de philosophie sociale porté par ATD-Quart Monde, je poursuis une réflexion sur la violence de la grande pauvreté, dans une démarche inspirée par la méthode du croisement des savoirs.