Après une formation en Lettres modernes et en Littérature comparée, j’ai consacré la première partie de ma carrière au développement des études néerlandaises à l’université de Metz d’abord, puis à Lille et à Roubaix ainsi qu’à Boulogne-sur-Mer et à Dunkerque dans le cadre de la création de l’Université du Littoral Côte d’Opale.

Le travail avec les étudiants m’a permis de mieux comprendre les difficultés de l’apprentissage, difficultés qui sont autant psychologiques et culturelles que notionnelles. Apprendre une langue et s’approprier une culture implique une transformation intérieure. Afin de donner à cette réflexion comparatiste une base technique plus solide, j’ai entamé un travail sur la métrique qui est ancrée à la fois dans l’aspect le plus pulsionnel de la langue et dans une tradition que l’on aime faire remonter aux origines grecques de la littérature.

À l’image du jeu de la bobine freudien, la traduction permet de répéter l’expérience de l’étrangeté et de la présence, ouvrant la voie à une certaine maîtrise du passage. Ce cheminement est nécessairement pratique, ce qui est une des forces de la traduction, mais pose aussi de problème de sa théorisation. Les aspects formels de la versification et la question du rythme deviennent un domaine de cette question plus générale. C’est ainsi que la traduction et la place de la traductologie dans les sciences humaines sont devenues l’objet central de ma recherche.

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