Sebastian Hackbarth

Ma thèse se déroule dans le cadre du projet FNS-Sinergia « Saisir le présent dans l’Europe du Nord-Ouest (1348-1648). Une histoire culturelle du présent avant l’âge du présentisme » qui est mené par l’université de Neuchâtel. Ce projet veut comprendre comment "le présent" était perçu et vécu en Europe du Nord-Ouest entre le milieu du XIVe et le milieu du XVIIe siècle. Il s'agit d'un projet à la fois interdisciplinaire et international en coopération avec des chercheurs de l'université de Neuchâtel, l'université de Lausanne et l'université de Lille.

L’intitulé de mon sujet au sein du projet à l’université de Lille est « La ville au présent. Comparaison des marqueurs temporels dans les villes des anciens Pays-Bas et de l’espace alémanique » sous la direction d'Élodie Lecuppre-Desjardin (IRHiS, U-Lille) et d'Olivier Richard-Trauffer (U-Fribourg). Il s’agit à comprendre les espaces urbains qui ont rythmé la vie quotidienne dans la société des XIVe et XVe siècles, mais également de saisir les espaces lors d'événements extraordinaires comme des entrées princières. Pour cela, je compare la ville de Mons des anciens Pays-Bas, avec la ville alémanique de Berne, située dans la suisse actuelle.

Je m'appuie pour ces recherches sur différents types de sources qui m'aident à saisir les rythmes comme des chroniques urbaines, des sources juridiques normatives et de la pratique ou des registres de déliberations. La thèse s'inscrit dans des recherches sur les espaces urbains de l'Empire, dans l'histoire du genre et les temporalités médiévales et modernes.