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Notre réflexion se développe essentiellement autour de la notion de Destruction, conçue comme un processus historique central de notre temps, et à ses conséquences éthiques. Sans avoir été forgée sur des auteurs, mais plutôt dans leur voisinage sans cesse critique, elle aura trouvé des points de discussion importants avec les travaux d'Herbert Marcuse, Günther Anders. Nous avons développé, au fil des années, une méthodologie de pensée entièrement fondée sur le concept de situation, pris au sens dialectique et phénoménologique, conception que l'on ne pourrait rattacher à une école de pensée quelconque malgré les homonymies, mais qui aura discuté, là aussi, avec une nébuleuse d'auteurs issus du marxisme ou de la phénoménologie (le Sartre des années 1930 et de la Critique de la Raison Dialectique, ou encore Karel Kosik).

Une place importante est réservée à l'étude du nazisme et à l'interprétation du processus de destruction qui y fut mis en oeuvre (Raul Hilberg, Harald Welzer, manuscrits des Sonderkommando en particulier Zalmen Gradowski), ainsi qu'aux développements critiques de l'enfermement destructif de la praxis depuis l'après-guerre (notamment L'homme unidimensionnelLe monde comme fantôme et comme matrice) jusqu'au "temps de la fin" des jours présents, marqués de la thématique écologique.

De manière plus transversale, nous suivons volontiers les chemins fondés sur l'ouverture des possibilités de pensée, et donc la pluridisciplinarité. Des points d'intérêts stimulants se trouvent entre Paul Feyerabend et Bernard Heuvelmans, ou encore les questionnements philosophiques dans la pratique professionnelle de la restauration des objets anciens.