Mes recherches portent sur les espaces publics, les mobilités et la production des normes sociales. Après avoir travaillé, durant ma thèse, sur les personnes trans et l'accès aux espaces publics des villes de Paris, Rennes et Londres, j'ai diversifié mes recherches en questionnant de deux manières différentes les rapports entre espace et rapports de pouvoir :

• D'abord, je travaille sur les liens entre les trajectoires territoriales (périphérisation, gentrification) et les marginalisations sociales et spatiales des individus et groupes sociaux, par le prisme des mobilités des personnes LGBTI. Au sein du projet "TRAMIMAGE", j'ai travaillé sur les mobilités des personnes LGBTI originaires ou vivant dans les Ardennes françaises.
• Je travaille également sur les rapports entre espace, normes et droit, autour des espaces publics. Au sein du projet portant sur la fabrique de l'indésirabilité dans les espaces publics, financé par la défenseure des droits, moi et mes collègues travaillons notamment sur les conditions de production et de mise à disposition des données sur les dispositifs de gestion de l'indésirabilité.

Je porte, dans l'ensemble de mes recherches, une attention accrue aux questions méthodologiques - méthodes participatives, SIG, croisements entre méthodes qualitatives et géomatique, approche critique de la donnée.