Thèmes – Santé – Sciences Humaines – Sciences de l’Homme et Société

Résumé – Les études récentes mettent en évidence des parallèles physiopathologiques et psychopathologiques entre les

troubles du comportement alimentaire et la douleur chronique neuroplastique. En effet, les perturbations dans le

traitement de l’information notamment au niveau du cortex préfrontal (régulation émotionnelle), de l’insula antérieure

(ressentis affectifs) et de l’amygdale (zone pivot du traitement des émotions et de la peur), ainsi que la sensibilisation

centrale, présentes dans ces deux pathologies, provoquent des réponses inadaptées du système nerveux, face aux menaces

perçues, qu’elles soient d’ordre physique et/ou psychologique.

Cet article, réalisé à partir d’une revue détaillée des dernières publications sur le sujet, met en lumière l’intérêt des

approches thérapeutiques holistiques et pluridisciplinaires comme la méthode MBC (Mind-Body Connection), dont les

résultats se révèlent très encourageants chez les individus qui souffrent de douleurs chroniques neuroplastiques (DCN).

Elle combine des outils thérapeutiques validés par les neurosciences pour créer une synergie bénéfique : elle

reprogramme le cerveau (Mind), remet le corps (Body) en mouvement, et rétablit des connexions neuronales saines

(Connections). Elle intègre aussi la thérapie de retraitement de la douleur (Pain Reprocessing Therapy), à l’issu de

laquelle 98 % des patients constatent une amélioration et 66 % des patients sont sans douleur ou presque sans douleur.

[1]

Mots-Clés – Neuroplasticité, Troubles du comportement alimentaire, Douleur chronique neuroplastique, Sensibilisation

centrale