Jessie Martin
Publications
OUVRAGES
(Avec Martine Joly) Introduction à l'analyse de l'image, 4e édition augmentée, Armand Colin, 2021.
Le Cinéma en couleurs, Armand Colin, Paris, octobre 2013.
Décrire le film de cinéma. Au départ de l’analyse, Coll. Les Fondamentaux, Presses de la Sorbonne-Nouvelle, Paris, octobre 2011.
Vertige de la description. L’Analyse de films en question, Coll. Cinéthesis, Éditions Forum / Aléas, Udine-Lyon, avril 2011.
Co-direction d'ouvrages :
(Avec Barbara Le Maître et Joséphine Jibokji), Damiers, grilles, cubes. De la théorie de l’art aux fictions du cinéma, collection Interférences, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2023.
(Avec Barbara Le Maître, Bruno-Nassim Aboudrar et Joséphine Jibokji), Art-historical Moments in Cinema, Aracné, Italie, 2020.
(Avec Martine Joly) Introduction à l'analyse de l'image, 4e édition augmentée
Afin de permettre une lecture plus consciente de ce que l’image véhicule, cet ouvrage propose une analyse de l’image fixe (tableau, photographie, affiche, etc.) qui permet, au-delà, d’aborder celle des images animées, notamment au cinéma. L’ouvrage s’interroge sur les diverses significations de l’image et sur les questions que celle-ci soulève : qu’est-ce qu’une image ? Comment l’interpréter ? Quel peut être son rôle et son impact ? Comment sa « lecture » peut stimuler l’interprétation créative ? De nombreux exemples illustrent le propos de l’ouvrage.
Nouvelle édition actualisée et enrichie de nouvelles analyses d'images (photographie de presse, publicité) et d'une réflexion sur le "pouvoir" des images.
Vertige de la description. L’Analyse de films en question
L’analyse de film pour peu qu’elle soit interprétative est parfois considérée comme une opération purement spéculative qu’aucun geste scientifique ne vient soutenir. S’il est vrai que l’interprétation peut donner lieu à des débordements, elle peut être toutefois modérée par son préalable : la description. Cet ouvrage se propose d’interroger la description d’images posée comme garante d’objectivité pour une interprétation du film à venir. Il examine, dans un premier temps, les conditions de possibilités d’une description objective de film. L’objectivité est discutée au travers d’une pratique descriptive qui entend définir des relations stables entre les éléments de l’image et le langage. La critique de ce modèle montre son inefficace. Il échoue car il poursuit la signification là où la description devrait saisir la signifiance. Dans un second temps, l’étude élabore un modèle descriptif dynamique fondé sur l’idée de cadres de description et le principe de pertinence. Le singulier, comme rupture d’une norme immanente au film, constitue la pertinence à partir de laquelle construire un modèle. S’inspirant de la théorie de Goffman, Les cadres de l’expérience, on définit des cadres de compréhension dans le film correspondant à l’appréhension de différentes cohérences. Ces cadres établis, il s’agit de montrer s’ils évoluent avec homogénéité ou s’ils comprennent des ruptures, appelées modalisations, provoquant un surgissement du singulier. Ce singulier est défini comme un événement porteur de sens dont l’interprétation se servira en dernière instance. Décrire, c’est faire surgir l’événement en confrontant les cadres à leurs modalisations.
Le Cinéma en couleurs
La couleur est l’une des composantes essentielles du cinéma : noir et blanc ou Technicolor, colorisation ou outil d’expérimentation artistique, c’est elle qui donne aux films leur identité et affirme leurs caractéristiques esthétiques et sensorielles. Spectaculaire, symbolique, évocatrice, militante parfois, la couleur est bien partie prenante dans la mise en forme du film et dans le discours du cinéaste. Cet ouvrage retrace l’histoire des techniques cinématographiques de la couleur tout en décrivant leur fonctionnement et explore les différents usages et pratiques de la couleur au cinéma. Il propose également différentes approches esthétiques, notamment la relation que la couleur entretient avec le réel et sa représentation, la signification (langage, sémiotique, symbolique de la couleur) ou la signifiance (abstraction de la couleur).
Décrire le film de cinéma. Au départ de l'analyse
La grande majorité des manuels d'analyse filmique réduisent l'opération descriptive à sa portion congrue : le découpage technique. Cet ouvrage entend redonner à la description ses lettres de noblesse et montrer son importance dans la construction analytique. Par un chemin qui va de l’hypotypose à l’ekphrasis, de la littérature à l’histoire de l’art, la description dans sa pratique artistique et critique laisse apparaître ses enjeux. Fort de cette traversée, l'ouvrage s’efforce de montrer les forces et les faiblesses d'une description factuelle et technique. Il fait le point sur les objets de la description du film de cinéma et définit les grands principes descriptifs qui permettent de s’en saisir. Une large place est laissée aux descriptions de films choisis pour leur exemplarité ou leur résistance à l’analyse.
Articles
« Réenchanter le corps de la philosophie naturelle : Street of Crocodiles, Stephen and Timothy Quay, 1986 », dans Moments d’histoire naturelle au cinéma, Bruno Nassim Aboudrar, Barbara Le Maître, Jean-Sébastien Steyer, Jennifer Verraes (dir.), Presses Universitaires de Paris Nanterre, coll. L’œil du cinéma, Nanterre, 2024, pp. 93-109
« Le Damier de La Notte (Michelangelo Antonioni, 1961) : Fictions d’espace et lieu de l’image », dans Damiers, grilles, cubes. De la théorie de l’art aux fictions du cinéma, Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître et Jessie Martin (dir.), collection Interférences, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2023, pp. 51-66.
« Andrei Tarkovski. La couleur au cinéma, un problème plastique », dans Andrei Tarkovski, Marie Gueden et Macha Ovtchinnikova (dir.), Tétrade n°7, pp. 72-83.
« The Draughstman’s Contract. The Serpentine Line: Hogarth and the Englishness of English Art », dans Art-historical Moments in Cinema, Bruno Nassim Aboudrar, Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître et Jessie Martin (ed.), Aracné, Italie, pp. 47-61.
« La Rivière Fuefuki, un film en couleur ignoré, entre archaïsme apparent et modernité latente », Puissances esthétiques des lisières culturelles, Université Lyon 2, Dario Marchiori et Nedjma Moussaoui (dir.), Garnier, pp. 159-176.
« De vulgaires chromos ? Le cinéma américain en couleurs vu par la critique française entre 1930 et 1960 », Fantasme du cinéma américain en France, Mélissa Gignac et Charlotte Servel (dir.), revue Demeter, en ligne, non paginé.
« Street of Crocodiles. The Animated Body and the Fantasy of the Flesh », dans Moving Pictures, Living Machines. Automation, Animation and the Imitation of Life in Cinema and Media, Greta Plaitano, Simone Venturini, Paolo Villa (ed.), Édition Mimesis International, Udine, pp. 151-156.
« Discours sur la couleur dans Les Secrets des chefs d’œuvre de Magdeleine Hours (1959-1974) », dans Arts et innovations technologiques à la télévision, Priska Morrissey et Eric Thouvenel (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2019, pp. 342-355.
« Du film en historien d’art. The Draughtsman’s Contract (Peter Greenaway, 1982) », co-écrit avec Bruno Nassim Aboudrar, Joséphine Jibokji et Barbara Le Maître, A History of Cinema Without Names 3, Diego Cavallotti, Simone Dotto, Leonardo Quaresima (eds.), Édition Mimesis International, Udine, 2018, pp. 171-174.
« The Draughtsman’s Contract. La Ligne serpentine : le moment Hogarth et l’anglicité de l’art anglais », A History of Cinema Without Names 3, Diego Cavallotti, Simone Dotto, Leonardo Quaresima (eds.), Édition Mimesis International, Udine, 2018, pp. 191-201.
« Couleurs des images chrétiennes au cinéma », dans Arts sacrés, dossier La Couleur, intensité de l’esprit, n°36, avril-mai-juin 2017, pp. 82-87.
« Le noir et blanc et la diffusion d’un mal endogène », dans La Nuit des morts vivants. George A. Romero. Précis de recomposition, Barbara Le Maître (dir.), coll. Cinéfocales, Éditions Bord de l’eau, Paris, 2016, pp. 45-59.
« La couleur au cinéma : du réalisme analogique au réalisme critique », dans De la Couleur (comme un code), Sandra Chamaret (dir.), Éditions Haute École des Arts du Rhin/ZEUG, Strasbourg/Paris, 2016, pp. 72-81.
« Le Ciel : un objet figuratif », dans Tout ce que le ciel permet en cinéma, peinture, photographie et vidéo, Nassim Aboudrar et Barbara Le Maître (dir.), Presses de la Sorbonne Nouvelle, collection Théorème, n°24, 2015, pp. 19-29.
« Décrire le sensible : entre saisissement et déconcertation », dans Les Images et Les Mots. Décrire le cinéma, Diane Arnaud et Dork Zabunyan (dir.), Presses universitaires du Septentrion, 2014, pp. 109-117.
« Les couleurs du point de vue des fabricants de pellicule dans la seconde moitié des années 1920 à travers deux ouvrages publicitaires : Le Film vierge Pathé (1926) et New Color Moods for the Screen (c. 1929). », 1895, n°71, 2014, pp. 121-132.
« La description de film : entre conformité et invention », dans Comment parler de l’art, Approches discursives et sémiotiques, Stéphanie Benoist et Mélissa Barkat-Defradas (dir.), CNRS Éditions, 2013, pp. 135-150.
« Nostalghia, vers l’idéal du “paysage global” », dans Paysages européens et Mondialisation, Aline Bergé, Michel Collot et Jean Mottet (dir.), Champs Vallon, 2012, pp. 399-410.
« Anticipation of the Night : de la contemplation à la révélation », La Furia Umana, n°10, automne 2011, en ligne, non paginé.
« Le choc des images artefactuelles dans le récit cinématographique », Textimage, n°4, Juin 2011, en ligne, non paginé.
« Le cinéma d’animation et le privilège de l’imaginaire, de Fantasmagorie à Paprika », Entrelacs, n°8, février 2011, pp. 115-127 .
« Ambition scientifique de l’analyse interprétative de films : la description objective en question et la théorie des cadres descriptifs », dans Les Images en question. Cinéma, télévision, nouvelles images : les voies de la recherche, P. Beylot, I. Le Corff et M. Marie (dir.), Presses Universitaires de Bordeaux, 2011, pp. 137-147.
« Institut Benjamenta, la face voilée de la réalité », CiNéMAS, Montréal, n°1, Vol. 19, Automne 2008, pp. 129-145.