
Helene Melin-Crapet
Axes de recherche
Usages économiques et sociaux de la nature, dynamiques évolutives des territoires ruraux et touristiques
Analyse de l'évolution des rapports au vivant. Étude des pratiques sociales et culturelles de la nature en contexte de crise environnementale. Analyse du déploiement d'alternatives économiques et sociales dans les modes de vie (transition écologique et sociale, économie sociale et solidaire, modes de production et de consommation)
Usages récréatifs des espaces naturels. Place et rôle des patrimoines naturels et culturels dans la dynamique territoriale
Pratique des sentiers périurbains et ruraux ; déploiement d'un tourisme durable et éco-responsable
Représentations et perceptions de la nature
Étude des modes de vie et des modalités culturelles et sociales d'occupation des territoires.
Évolution des relations aux espèces et aux milieux
Inégalités et vulnérabilités
Inégalités environnementales (responsabilités dans les processus d'anthropisation, conflits sur des territoires touristiques), risques (érosion et submersion marine ; exposition aux pollutions et dégradation des écosystèmes littoraux et ruraux)
Analyse des politiques publiques environnementales
Politiques publiques territoriales
Analyse des politiques et actions des collectivités territoriales en matière de gestion environnementale et d'aménagement du territoire
Gestionnaires des espaces naturels
Etudes de cas centrées sur les Parcs Naturels Régionaux et les Parcs Nationaux
Politiques territoriales de transition économique, écologique et sociale
Analyse des politiques de transition en matière de production et de consommation alimentaires ; alternatives productives et économiques en milieu rural
Responsable de deux projets de recherche sur les impacts des activités humaines sur les socio-écosystèmes littoraux et les alternatives économiques et politiques engagées
Projets pluridisciplinaires (sociologie, écologie, économie, ethnologie, linguistique) sur des territoires urbains et ruraux en littoral et soumis à de fortes pressions anthropiques, foncières et économiques.
SOLITTORAL - Fondation de France
"SOLITTORAL - Dynamiser un réseau d’acteurs locaux autour des pratiques de chjame - operate en territoire littoral balanin (Corse) : une réactivation des solidarités traditionnelles et des communs comme support à une transition écologique et sociale partagée », Soutenu par la Fondation de France, Programme Littoral & Mer (avec Muriel Poli, Université de Corse). Le projet consiste à suivre la dynamique des actions socio-écologiques sur le littoral Corse de Balagne et à en étudier de façon monographique une commune très touristique, Lumio. En nous focalisant sur une commune cherchant à sortir de sa dépendance au tourisme balnéaire estival, et en suivant les acteurs de la gestion écologique littorale sur l’ensemble de la micro-région, nous souhaitons aborder la question des formes que peut prendre la transition écologique et sociale en bord de mer. En nous appuyant sur les caractéristiques culturelles et linguistiques du territoire, nous postulons que l’attachement au milieu de vie et aux sociabilités rurales peuvent être mobilisées pour conduire une résilience écologique.
DESIR-LITTO - LABEX DRIIHM
« DÉSIR-LITTO – désirables et indésirables en bords de mer. Politiques publiques et mobilisations habitantes autour des plantes littorales. Les cas de la posidonie et de la griffe de sorcière », Labex DRIIHM, Observatoire Hommes-Milieux du littoral méditerranéen (avec Muriel Poli, Université de Corse). Le projet porte sur l’analyse des représentations sociales et scientifiques contradictoires autour de deux plantes emblématiques du littoral, pour des raisons opposées, la griffe de sorcière, espèce exotique, et la posidonie, espèce endémique de la Méditerranée. Il s’agit, à partir de l’étude de l’occupation conjointe des plages de Balagne et du littoral de Marseille par l’humain et le non-humain, de comprendre les comportements et mobilisations autour de la présence des plantes en bord de mer. Par ailleurs, l’analyse des politiques publiques et de la communication autour de ces plantes par les communes concernées doit mettre en évidence les points de blocage et les leviers possibles pour mener le territoire vers une transition écologique et sociale.