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Guillaume Gimenes

Maître de conférences CNU : SECTION 16 - PSYCHOLOGIE ET ERGONOMIE Laboratoire / équipe

Axes de recherche

Thèmes des Travaux d'Etudes

Présentation des 3 thèmes

Thème 1 en collaboration avec Alain Guerrien (PU) et Julie Lecerf (Doctorante)

La compréhension écrite des élèves en cycle 2 : étude du contexte physique d’apprentissage et apports de la cognition incarnée.

L’enquête PISA de 2019 a montré que près de 25 % des élèves de 15 ans présentaient des difficultés de compréhension écrite. Or, tout apprentissage s’insère dans un contexte, physique, social et/ou psychologique. Il a été démontré que le contexte physique (par ex. le support de travail) modifie les compétences en compréhension écrite, de même que le contexte psychologique (par ex. les croyances de l’élève en ses compétences). L’étude envisagée appréhendera conjointement des éléments du contexte physique de travail et du contexte psychologique des enfants (croyances dans ses compétences), pour mieux comprendre les performances en compréhension écrite des élèves de cycle 2. Les croyances de l’élève dans sa compétence en lecture pourraient constituer une médiation entre l’environnement physique de travail et les performances en compréhension écrite.

Thème 2

Le « poids » des mots sur la lecture

La cognition incarnée (grounded cognition, Barsalou, 2008) implique que des représentations puissent être activées implicitement par les sensations, le corps et les postures. Il avait par exemple été montré (voir Jostmann, Lakens & Schubert, 2009) que le poids des supports sur lequel étaient placés des textes changeait l’importance accordée aux textes. Plus particulièrement concernant le TE, nous travaillons actuellement avec Alain Guerrien et Julie Lecerf sur des études qui montrent que les performances en lecture chez les enfants de CM1 peuvent être significativement influencées par la manière dont les enfants perçoivent le support. Le TE consistera ainsi à investiguer comment différents effets « physiques » pourraient influencer la perception des tâches scolaires et plus particulièrement sur la lecture. Il pourrait éventuellement être complété par des expérimentations en école.

Thème 3

Quand « l’habit fait le moine » : l’influence de la cognition incarnée sur les représentations

La cognition incarnée (grounded cognition, Barsalou, 2008) implique que des représentations puissent être activées implicitement par les sensations, le corps et les postures. Ces mêmes représentations peuvent ensuite avoir des effets sur la perception en amorçant des stéréotypes (voir Slepian et al., 2011 pour des changements de perception du genre par des gestes). Le TE consistera à faire un état des lieux des connaissances de l’influence des gestes sur les représentations et les stéréotypes. Il pourrait être complété par des expérimentations sur des jeunes adultes (étudiants) si les conditions sanitaires le permettent.

Mode de fonctionnement

Tout au long de l’année, des réunions collectives seront organisées environ toutes les 3 semaines pour guider les étudiant·e·s à chacune des étapes. Il sera demandé aux étudiants de travailler régulièrement pour montrer l’avancée de leurs recherches et écriture. En contrepartie, des documents d’aides méthodologiques leur seront distribués tout au long de l’année pour les aider dans cette tâche.

Il sera demandé aux étudiant·e·s de rédiger le TE à la manière d’un petit article scientifique. Deux modes de fonctionnement sont possibles en fonction des thématiques choisies, des projets en cours et des conditions sanitaires.

Pour le premier mode de fonctionnement (notamment pour la thématique 1), les étudiant·e·s seront amené·e·s à collaborer avec un·e étudiant·e en Master ou en Thèse sur son TER ou sur un projet de recherche en cours. Dans ce cas, les étudiant·e·s rédigeront leur propre revue de littérature, mais reprendront la problématique, le protocole expérimental ainsi que les résultats de la recherche existante. L’étudiant·e de L3 sera alors amené·e à participer à la mise en œuvre de l’étude, au recueil des données et devra rédiger sa propre discussion à partir des résultats obtenus.

Pour le second, il sera demandé à l’étudiant·e de rédiger une revue de littérature, proposer une problématique novatrice et des hypothèses de recherche à tester. À la suite de quoi, l’étudiant·e formalisera la population envisagée, le matériel et la méthode qu’il utiliserait pour répondre à sa problématique. Si les conditions le permettent, le travail pourrait être complété de passation d’expérience et la discussion des résultats obtenus.