Mes recherches s’inscrivent dans le champ de l’histoire économique et sociale, l’objet de ma thèse et mes études de la langue japonaise à l’Institut Nationale des Langues et des Civilisations Orientales et au Japon m’inscrivent également dans le réseau de la japonologie.

• Mes travaux d’historienne de l’économie se composent de deux volets : un volet réflexif (histoire de l’économie) et un volet empirique (recherches d’archives au Japon). Je m’intéresse tout particulièrement aux motifs du développement d’une industrie dans les pays ou s’affrontèrent les pays impérialistes. Je privilégie l’étude des politiques et des processus qui conduisent à la diffusion de concepts et de programmes techniques, aux conditions de leur acculturation et à leur effet sur la société.  
• Mes travaux m’ont ainsi conduit à une réflexion sur le poids des différents acteurs dans les stratégies dites « de transfert de technologie ». Les considérations de leur succès et de leur pérennité sont abordées à travers la transformation des rapports sociaux dans l’industrie notamment avec l’institutionnalisation de systèmes de formation, mais encore plus largement à travers les transformations politiques majeures liées à ces transferts avec des remaniements à la tête de l’Etat. Il s’agit notamment de mettre en exergue la question centrale des coûts et des réflexions comptables pour sortir de la spirale engendrée par ces transferts.  
• Ces travaux m’ont conduite à monter un cours d’histoire des techniques proposé à l’INALCO, mais également le cours d’histoire de Faits Economiques et Sociaux pour la deuxième année de la licence de Sciences Economiques de Lille 1.
• Je continue dans cette perspective avec un cours d'histoire économique et sociale pour le département de sociologie
• Par ailleurs j'ai pu également rédiger un cours d'histoire économique de l'Asie pour la licence de l'ISIEM