
Cécile Vignal
Axes de recherche
- Ethnographie des pratiques d’organisation de la vie quotidienne des classes populaires (avec le Collectif Rosa Bonheur).
- Sociologie du logement : propriété du logement, auto-réhabilitation, politique de l'habitat et de rénovation urbaine
- Sociologie des mobilités et de l'ancrage résidentiel des salariés face aux injonctions du monde du travail. Politiques publiques de mobilité géographique pour l'emploi.
- Enjeux de la désindustrialisation et de la métropolisation de l’agglomération lilloise (avec le Collectif Degeyter)
- Décohabitation des jeunes de milieux populaires (avec Blandine Mortain)
- Recherches en cours : Le rapport à la propriété des classes populaires et moyennes précarisées.
1/« Devenir propriétaire bailleur en temps de crise »
Le projet de recherche porte sur la propriété immobilière locative et le développement du patrimoine comme facteur d'inégalités économiques et socio-spatiales. Au-delà de la figure historique du rentier et des stratégies patrimoniales des classes moyennes supérieures, l'analyse se focalise sur les pratiques et les trajectoires sociales des « petits-propriétaires bailleurs » dont on connaît l’importance relative dans les marchés immobiliers « détendus », historiquement peu rentables, des villes désindustrialisées notamment. La catégorie de propriétaire-bailleur sera ainsi décrite grâce à l'exploitation d'enquêtes de statistique de l'Insee, de données cadastrales locales et d'un terrain d'enquête auprès de propriétaires de l'agglomération de Lille.
En partenariat avec le CEREMA Hauts-de-France, l'INED ( Accueil en délégation 2021-2022 à l'INED Unité de recherche n°6 : Logement, inégalités spatiales et territoires)
2/ « Bailleurs sociaux et acquéreurs face à la « mise en marché » du parc social. Une comparaison de marchés tendus et marchés détendus en région Hauts-de-France »
avec Yoan Miot (Université G. Eiffel, LATTS)
Ce projet de recherche vise à analyser la vente de logements Hlm du point de vue des bailleurs et des accédants. Il repose sur une hypothèse générale : la mise en vente du logement social conduit à la marchandisation d'un bien public qui serait un facteur de renforcement des inégalités tant sociales que territoriales. Les résultats s’appuient sur une enquête qualitative auprès des organismes de logements sociaux, auprès des ménages accédants et sur l’exploitation de données quantitatives localisées.
Financement et partenariat : Union Sociale pour l'Habitat (USH) et Métropole Européenne de Lille, DDT de l'Aisne, CEREMA Hauts-de-France
- Membre de l’Association Française de Sociologie. RT 9 : Sociologie de l’urbain et des territoires
- Professeure invitée à la Maison des Sciences Humaines de l’Université Libre de Bruxelles (2019-2020) par Mathieu Van Criekingen (ULB- Laboratoire Interdisciplinaire en Etudes Urbaines)
- Délégation à l’Institut National des Etudes Démographiques. Unité de Recherche 6 : Mobilité, Logement, Entourage (2014-2015)
- Membre du réseau Socio-économie de l’habitat et de l’atelier de recherche « Action publique locale et dynamiques sociales » du GIS Socio-économie de l’habitat (2005-2008).