Camille Paccou
- FACULTE DES HUMANITES
- DEPARTEMENT HISTOIRE
Présentation
Pouvoir en transition et réseaux en action ? le pouvoir diplomatique et le réseau socio-politique des comtesses de Flandre, de Hainaut aux XIIIe et XIVe siècles
Sous la direction de Elodie Lecuppre-Desjardin (Université de Lille, IRHiS) et de Els de Paermentier (Université de Gand, HPI)
Bien que l'histoire médiévale du genre, centrée sur l'engagement des femmes dans le pouvoir et l'engagement des femmes dans le pouvoir a prospéré en tant que champ académique depuis les années 1980, elle présente encore d'importantes lacunes dans l'évaluation des rôles et actions diplomatiques des femmes aristocrates d'un point de vue géopolitique. A la fin du XIIIe et au XIVe siècle, en particulier, nous assistons à une période turbulente au cours de laquelle les puissances territoriales en Europe occidentale subissent de profondes transformations vers un espace politique interrégional plus cohérent dont le développement se poursuit au cours du XVe siècle sous la domination bourguignonne.
Ce projet a ainsi pour but de combler le fossé dans l'historiographie et de fournir une vision plus nuancée de la "diplomatie féminine" et des réseaux socio-politiques utilisés par le biais d'une dizaine de princesses des Flandres, du Hainaut et du Brabant, toutes "généalogiquement interconnectées". Cela passe par une histoire comparative intégrée du genre qui va au-delà des rôles traditionnels des femmes aristocratiques en tant qu'actrices individuelles et mécènes des maisons religieuses ou de la production littéraire.
Au lieu de cela, il propose une évaluation alternative de leurs actions en tant que médiatrices politiques dans le contexte interrégional plus large de la guerre de Cent Ans incluant les alliances diplomatiques croissantes qu'elle a entraînées et de la double allégeance féodale aux souverains français et impériaux, qui aspiraient tous les deux à accroître leur contrôle sur les Pays-Bas.
Ce faisant, le projet vise à réévaluer la position stratégique des dix comtesses/duchesses en tant que personnages clés dans les stratégies matrimoniales et les relations diplomatiques (inter)régionales dans un monde en mutation, où l'histoire " diplomatique " se mêlait à l'histoire " familiale " et à l'histoire "familiale", où le pouvoir territorial (masculin) était constamment contesté, négocié et renforcé.
Bien que l'histoire médiévale du genre, centrée sur l'engagement des femmes dans le pouvoir et l'engagement des femmes dans le pouvoir a prospéré en tant que champ académique depuis les années 1980, elle présente encore d'importantes lacunes dans l'évaluation des rôles et actions diplomatiques des femmes aristocrates d'un point de vue géopolitique. A la fin du XIIIe et au XIVe siècle, en particulier, nous assistons à une période turbulente au cours de laquelle les puissances territoriales en Europe occidentale subissent de profondes transformations vers un espace politique interrégional plus cohérent dont le développement se poursuit au cours du XVe siècle sous la domination bourguignonne.
Ce projet a ainsi pour but de combler le fossé dans l'historiographie et de fournir une vision plus nuancée de la "diplomatie féminine" et des réseaux socio-politiques utilisés par le biais d'une dizaine de princesses des Flandres, du Hainaut et du Brabant, toutes "généalogiquement interconnectées". Cela passe par une histoire comparative intégrée du genre qui va au-delà des rôles traditionnels des femmes aristocratiques en tant qu'actrices individuelles et mécènes des maisons religieuses ou de la production littéraire.
Au lieu de cela, il propose une évaluation alternative de leurs actions en tant que médiatrices politiques dans le contexte interrégional plus large de la guerre de Cent Ans incluant les alliances diplomatiques croissantes qu'elle a entraînées et de la double allégeance féodale aux souverains français et impériaux, qui aspiraient tous les deux à accroître leur contrôle sur les Pays-Bas.
Ce faisant, le projet vise à réévaluer la position stratégique des dix comtesses/duchesses en tant que personnages clés dans les stratégies matrimoniales et les relations diplomatiques (inter)régionales dans un monde en mutation, où l'histoire " diplomatique " se mêlait à l'histoire " familiale " et à l'histoire "familiale", où le pouvoir territorial (masculin) était constamment contesté, négocié et renforcé.