Axe 1 - Conception de matériaux capables d’inactivation virale

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence les impacts que ce type d’événement peut avoir avoir sur la vie économique, sociale, scolaire en plus du fardeau pour le système de santé. Elle a révélé le peu d’outils disponibles pour mettre les lieux de vie collective à l’abri des risques de transmission par voie aérienne. Notre objectif est de concevoir des matériaux ayant des capacités d’inactivation virale sous forme solide (poudres, fibres, films …), soluble ou gélifié. Cette thématique est née d’une collaboration avec le Pr C. Volkringer, Centrale Lille, initiée en 2020 autour du projet POMADE-CoV (POrous MAterials for the capture and the DEcomposition of CoronaViruses) financé par l’I-SITE – ULNE dans le cadre du programme européen PEARL.

Nous évaluons la cytotoxicité des matériaux produits avant de réaliser des tests de virucidie sur des coronavirus (SARS-CoV-2, MERS-CoV, HCoV-229E) et aussi d'autres virus enveloppés (virus de l'hépatite C) et non-enveloppés (adénovirus, virus de l'hépatite E).

Axe 2 - Rôle du compartiment intestinal dans la physiopathologie des infections à Coronavirus

Les infections à coronavirus hautement pathogènes sont souvent associées à des symptômes gastro-intestinaux tels que des douleurs abdominales et des diarrhées. Lors de l’émergence du SARS-CoV, en 2003, et plus récemment du SARS-CoV-2, face à ces symptômes, l’hypothèse d’une réplication virale des coronavirus dans le tractus intestinal a été émise.

Notre équipe a mis au point un modèle de cellules intestinales différenciées en interface liquide-liquide supportant la réplication d’un coronavirus peu pathogène pour étudier l'impact de la réplication virale sur le fonctionnement des cellules intestinales.