Rechercher

Paramétrage

Thèmes

Accessibilité

Accessibilité

Spécialité Sociologie des migrations, Sociologie de la ville et des discriminations, Ethnicité, Participation, Action publique Domaines de recherche Inégalités, discriminations, diversité, citoyenneté, multiculturalisme

Présentation

RACE, RACISMES & RACIALISATIONS (RRR) Enjeux conceptuels et méthodologiques

La Conférence propose de revenir sur les notions de race-racisme-racialisation, en plaçant la focale délibérément sur des enjeux conceptuels et méthodologiques, formalisés à un triple niveau : Définir – Catégoriser – (D)énoncer:

1/ Enjeux définitoires, conceptuels et méthodologiques soulevés par les notions de race-racisme-racialisation à partir du constat de leur plasticité et d’une ubiquité sémantique dans un contexte de forte internationalisation ; 2/ Démarches profanes et politiques de catégorisation du racisme, incluant un questionnement sur les mutations contemporaines et plus anciennes de ses logiques, ainsi que l’émergence de « nouveaux racismes » ; 3/ (D)énoncer le racisme autour d’interrogations portant sur les figures historiques qui cristallisent l’émergence d’une conscience collective sur ces questions, tout comme les logiques ordinaires et plus individuelles de « dire » ou « ne pas dire » le racisme.

 

La conférences s'inscrit, d'une part, à l'intérieur du projet « Dire le racisme» (Université Côte d’Azur – URMIS ), soutenu par l’Institut Convergence Migrations (ICM), ainsi que par l’Université de Lille; rejoint les travaux de l’axe « Processus de racialisation » du département INTEGER de l’ICM, d'autre part, autour de questionnements liés aux processus de catégorisation et de construction des catégories raciales, au prisme des rapports d’inégalité, de discrimination et de pouvoir.

Pré-programme.

Parution : 

Politiques de la diversité. Sociologie des discriminations et des politiques antidiscriminatoires au travail (Peter Lang 2015)

 

Quatrième de couverture : Cet ouvrage prend appui sur plusieurs enquêtes conduites dans le champ des politiques de lutte contre les discriminations et de diversité au travail, depuis le début des années 2000, dans le contexte français en particulier. Mettant en perspective les politiques françaises avec les travaux européens et les démarches pionnières de firmes étatsuniennes et canadiennes, il propose une analyse critique des démarches des acteurs économiques et politiques français autour de deux hypothèses : l’articulation insuffisante des approches entrepreneuriales de la diversité aux perspectives antidiscriminatoires sous-jacentes, d’une part ; le flou et les incertitudes propres à la notion même de diversité, au contenu de plus en plus polysémique, d’autre part. Des tendances qui favorisent ainsi dans le contexte français la réémergence d’une situation historique, analysée dans l’ouvrage, que marquent l’évitement et l’occultation des catégories d’ethnicité et de «race».

Se dessinent ainsi les contours d’une «diversité sélective» ou d’une «bonne diversité» au travail qui prend en charge certaines formes d’inégalités et de discriminations, mais pas toutes, au risque y compris de recouper des situations et des logiques discriminatoires.

Pour d'autres éléments de présentation :

Sur le site de l'éditeur | Academia

 

 

Dernières actualités :

Conférence MESHS en partenariat avec l'Université du Temps Libre

Lundi 02 novembre 2015 à 14h30 | MESHS - espace Baïetto

Migrants roms dans l'espace public: (in)visibilités contraintes, mobilisations, habitat

Alors qu'elles sont peu nombreuses - autour de 20 000 personnes selon des estimations récentes - les migrations roms, qui s'intensifient dans l'espace européen et vers la France à partir des années 2000, sont l'objet d'un traitement médiatique abondant, de vives tensions politiques, tout comme de mobilisations sur la scène locale, dans les champs associatif et militant. En prenant pour objet d'étude la manière dont se construisent les représentations, les rapports sociaux et politiques à ces groupes et individus - mais aussi la figure collective des Roms, la «question rom» , le «problème rom» - nous explorons les processus de racialisation qui les visent, avec pour résultat de les confiner dans une altérité essentialisée et radicale. Au niveau national, ces logiques renouent sans ambivalence avec les préjugés séculaires de l'antitsiganisme. Cependant qu'au niveau local, c'est une dynamique de résistance qui semble ici et là s'organiser, ne situant pas moins les interventions sur le registre du provisoire (qui dure), de l'infra-droit et de l'hospitalité publique.

Consulter le dossier sur le site de UTL

 

 

Conférence TEPSIS « Les Agendas du politique » :

Jeudi 19 novembre 2015 à 19h | EHESS - amphi Furet

Ces migrations communautaires, pourtant bien «européennes», sont perçues aujourd’hui comme un «danger» et une «menace», agissant sous la forme d’une altérité radicale et souvent racialisée. De quelle manière nous invitent-elles à interroger les notions contemporaines de citoyenneté, de solidarité, d’enracinement et de mobilité dans une Europe de plus en plus confrontée à ses frontières ?

 

Vient de paraître

Roms et Tsiganes en Europe méditerranéenne

Confluences Méditerranée | N° 93 Printemps 2015

Les populations romani sont celles identifiées aussi, selon leurs origines et pays d’implantation, comme Gitans, Manouches, Sinti, Roms. En 1971, le premier « Congrès mondial » réuni à Londres érige l’appellation « Rom » en identification commune et en théorie générique pour l’ensemble de ces collectivités. Après avoir été longtemps perçu comme péjoratif, l’ethnonyme Tsigane connaît également une renaissance à partir des années 1960. Malgré ces processus récents de redéfinition, orientés vers l’idée d’une identité commune, les situations locales sont celles d’une grande diversité. Comment les dynamiques migratoires enclenchées depuis l’Europe de l’Est ont-elles pu ou non servir de catalyseur dans la période récente à ces logiques de remaniement identitaire ? – donnant lieu de manière différenciée dans l’espace et dans le temps à des processus de contrôle et de coercition, de mise à l’écart, de racialisation, ou encore d’inclusion revendiquée.

Avec Nadège Ragaru, Céline Bergeon, Tina Magazzini, Stefano Piemontese, Christophe Chiclet, Nathalie Manrique, Özge Burcu Günes, Alice Sophie Sarcinelli, Lorenzo Alunni, Mohamed Belqasmi, Evangeline Masson-Diez, Laurent El Ghozi, Saimir Mile, Pierre Eloy

Consulter sur le site de Confluences