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1/ Thématique n°1 : prédiction de la performance et optimisation de l’entraînement sportif

 

Dans le cadre de l’entraînement sportif, jusqu'alors je me suis tout d’abord assuré de la validité, reproductibilité et sensibilité d’échelles permettant de mesurer l’effort auprès de diverses populations : coureurs à pied, cyclistes, karatékas… (ACL2, 13, 20, 34), puis je me suis intéressé aux facteurs physiologiques (ACL9) et environnementaux (ACL3, 5, 6, 14) façonnant l'effort. Ensuite, je me suis centré sur les intérêts pratiques de la mesure de l’effort. Ainsi, j'ai démontré que, sur le terrain, la mesure de l'effort pouvait permettre de détecter des jeunes talents (ACL28), quantifier de la charge d’entraînement (ACL23), prescrire une intensité d'exercice (ACL15, 40) ou encore prédire certaines variables physiologiques comme le débit maximal d’oxygène (ACL 16, 30, 47, 48) ou le seuil d’adaptation ventilatoire (ACL53). De plus, lorsque ces intérêts étaient attestés, je suis allé encore plus loin en proposant des recommandations (ACL48).

D’autre part, dans un but d’optimisation de l’entraînement chez le sportif (pratiquant les Mixed Martial Arts, le handball, la course de haies, le football…), j’ai aussi testé les effets de méthodes de récupération (ACL61, 73, 74) et d’entraînement spécifiques (ACL59, 67, 71, 72).

J'ai comparé plusieurs outils permettant d'estimer la performance dans des épreuves de moyenne et longue durées. Nous avons identifié que le modèle mathématique exponentiel de la vitesse critique est le mieux corrélé à la performance (ACL1). De plus, nous avons montré qu'un nomogramme peut être utilisé pour prédire précisément la performance, indépendamment du sexe et du niveau des athlètes (ACL8, 11, 36), mais pas de leur spécialité (ACL46).

 

2/ Thématique n°2 : optimisation de la adaptation pour le patient chronique

 

Après avoir montré que les patients avec une maladie métabolique (avec une obésité et/ou un diabète de type 2) percevaient les exercices intermittents comme moins « durs » que les exercices continus (ACL5), j'ai testé les effets des exercices intermittents dans diverses populations pathologiques. Nos résultats révélaient que les exercices intermittents permettaient (ACL4, 5, 33, 41, 45) d’améliorer l’insulino-résistance et la condition cardio-respiratoire.

Voulant aller plus loin dans l'optimisation de la prise en charge de ces personnes, je me suis aussi intéressé à l’identification de l’intensité d’exercice optimale : le seuil d'adaptation ventilatoire vs le point d'oxydation maximal des lipides vs le point de croisement des débits d'oxydation glucidiques et lipidiques. Nos résultats rapportaient que ces 3 intensités permettaient de réduire les anomalies métaboliques et cardio-vasculaires des patients, ainsi que d'améliorer leur condition cardio-respiratoire et/ou leur qualité de vie, mais que ces bénéfices étaient comparables (quelle que soit l'intensité ; ACL27, 38, 39, 52, 59, 64).

Pour apprécier plus facilement les progrès sur la condition cardio-respiratoire des patients obèses, diabétiques ou avec une broncho-pneumopathie chronique obstructive, j'ai proposé et validé des équations et méthodes permettant de prédire le débit maximal d'oxygène (ACL10, 12, 35, 44, 55). De même, pour évaluer plus simplement la condition cardio-respiratoire des patients avec une pathologie respiratoire, nous avons développé un test de 6 minutes sur stepper (ACL37, 42). A partir de ce test, et de la mesure d’autres variables (anthropométriques, spirométriques, physiologiques et la qualité de vie), nous avons montré l’intérêt de la réadaptation partielle à domicile auprès de patient avec une broncho-pneumopathie chronique obstructive (ACL 43, 58, 70) ou un asthme sévère (ACL68).