Mes recherches depuis ma thèse portent principalement sur l’histoire de l’hôpital. Mon objectif n’est pas de faire une histoire des techniques médicales, mais bien au contraire de m’inscrire dans une histoire hospitalière et sanitaire large qui doit être saisie dans ses dimensions principalement sociales, mais aussi politiques, économiques et naturellement d’histoire culturelles et des représentations. Les principales conclusions de ma thèse ont démontré que les hôpitaux parisiens à la veille de la Grande Guerre remplissent une fonction médicale et sociale au service du plus grand nombre. Service public à part entière les hôpitaux, gratuits pour la plupart des malades, sont de plus en plus fréquentés par une clientèle de quartier qui vient chercher des soins pour une vaste palette de maux allant de pathologies graves à des maux plus bénins. Cette mutation de l’hôpital est allée de pair avec les progrès de la médecine, preuve que les avancées médicales sont perçues par une population qui a davantage confiance dans l’institution hospitalière. L’hôpital conserve, dans la capitale, une place centrale au sein des politiques sanitaires, même si les autorités tentent de développer d’autres formes d’assistance comme le secours à domicile.

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