Responsabilités

Depuis 2021, j'ai proposé de me charger d'établir les services pour les enseignants (titulaires et non titulaires) du département de lettres modernes. Cela suppose de dialoguer à la fois avec les enseignants individuels et dans une logique collective de périodes et de spécialités.

De façon croissante, cela implique de recourir à des collègues non titulaires, avec tout ce que cela suppose de contraintes supplémentaires, du point de vue de leur recrutement (sur CV) et de leurs contraintes d'emploi du temps puisqu'il s'agit souvent d'enseignants du secondaire. Les services ont toujours constitué une charge importante pour les directeurs et directrices de département, mais dans les dernières années, le non remplacement des titulaires et l'augmentation exponentielle du recours aux vacataires ont énormément alourdi ce travail. C'est la raison pour laquelle j'ai proposé de l'effectuer, afin de décharger un tant soit peu la direction du département.

En dépit des aspects parfois navrants de ce processus, il m'intéresse au plus haut point, me permettant d'avoir une vue d'ensemble de la maquette et d'entretenir des échanges réguliers, toujours fructueux, avec mes collègues titulaires ou vacataires.

Entre 2014 et 2020, date à laquelle ce parcours a malheureusement cessé d'exister, j'ai eu la responsabilité du parcours "Lettres-Mathématiques". Créé à l'initiative d'enseignants, à cheval sur deux départements ("Lettres modernes" et "Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines"), il s'adressait à des étudiants curieux, prêts à associer les deux disciplines dans un véritable dialogue.

Du côté du département de lettres, des enseignements nouveaux ont été créés (et je me suis associée systématiquement à ces travaux) pour axer les cours de littérature sur le dialogue entre les arts et les mathématiques au sein de différentes périodes clefs, de la Renaissance à l'époque contemporaine. (S'y sont ajouté d'autres enseignements mutualisés avec ceux des autres parcours proposés en lettres modernes.)

La licence a attiré des effectifs faibles, mais croissant régulièrement, et l'expérience aurait pu prendre une véritable ampleur si elle avait été poursuivie. Malheureusement, les contraintes budgétaires, auxquelles se sont ajoutées les restructurations liées à la fusion des trois universités (qui ont fait disparaître le département "MIASH" en tant que tel), ont eu raison de cette formation, en dépit de son réel intérêt.

Créé à l'initiative d'une comparatiste, Fiona McIntosh-Varjabédian, qui a réuni les collègues de différents départements, le parcours "Littératures et cultures européennes" présente certains séminaires et travaux communs à d'autres parcours en Lettres, mais y ajoute des séminaires proposés par les départements d'Histoire, de Philosophie, et de Langues, Littératures et Cultures Etrangères.

C'est donc un parcours pluridisciplinaire mettant fortement l'accent sur les approches transversales et sur la pratique des langues étrangères (deux langues obligatoires). S'y ajoutent des compétences informatiques et numériques permettant aux étudiants de s'initier à certains outils de traitement de l'information.

Depuis 2020, j'ai la responsabilité de ce parcours, ce qui implique de réfléchir périodiquement aux orientations de sa maquette, de coordonner le travail des différents enseignants (travail d'autant plus important que l'enseignement est à cheval sur différents départements), de classer et sélectionner les candidatures formulées sur la plateforme nationale, d'assurer le suivi des étudiants, etc.