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Enseignements

Licence de lettres modernes

Concertation et élaboration des programmes, enseignement et suivi des étudiants, évaluation et délibérations.

Réflexion et concertation pour les refontes quadriennales des maquettes.

Première année

Les étudiants en première année sont d'une grande hétérogénéité. L'équipe comparatiste travaille collectivement à leur présenter des cours ludiques, aptes à faire revivre les oeuvres, tout en soulignant la nécessité de contextualiser clairement les oeuvres avant d'analyser leurs enjeux politiques et formels. Les exercices sont décortiqués et travaillés au long du semestre.

En littérature comparée, d'un commun accord, nous axons régulièrement les cours de première année sur le théâtre des XVIe et XVIIe siècles, qui permet cette approche à la fois ludique et exigeante, puis sur la poésie qui, de même, paraît vivante aux étudiants tout en mettant l'accent sur une approche formelle.

Deuxième année

En deuxième année, le public plus homogène permet d’aborder des programmes plus ambitieux. Dans l’espoir de réduire l’impression de morcèlement dont les étudiants font souvent état, nous déployons souvent nos programmes de littérature comparée sur deux semestres : si le premier a été consacré à L’Iliade et à la chanson de geste, le second se tournera vers L’Odyssée et certains de ses intertextes ; nous avons ainsi pu nous consacrer sur des œuvres longues, des Mille et une nuits à Don Quichotte ou, plus récemment, avec notre programme « Deux semestres en enfer », sur les figurations de la catabase chez Homère, Virgile, Dante et des réécritures plus récentes. En deuxième année, le public plus homogène permet d’aborder des programmes plus ambitieux. Dans l’espoir de réduire l’impression de morcèlement dont les étudiants font souvent état, nous déployons souvent nos programmes de littérature comparée sur deux semestres : si le premier a été consacré à L’Iliade et à la chanson de geste, le second se tournera vers L’Odyssée et certains de ses intertextes ; nous avons ainsi pu nous consacrer sur des œuvres longues, des Mille et une nuits à Don Quichotte ou, plus récemment, avec notre programme « Deux semestres en enfer », sur les figurations de la catabase chez Homère, Virgile, Dante et des réécritures plus récentes.

Troisième année

Les étudiants de L3 ont un niveau qui permet d’envisager des œuvres exigeantes, et une autonomie qui nous permet de diversifier les programmes ; alors qu’en L1 et L2 nous nous concertons, entre comparatistes, pour proposer un programme commun, en L3 chacune élabore son propre cours. Pour les miens, je privilégie le genre narratif et l’articulation entre littérature et histoire ; j’apprécie aussi de faire des incursions dans le théâtre de la Renaissance ou du XXe siècle.

Voyant approcher la fin de leur licence, les étudiants réfléchissent, non sans fébrilité, à leur orientation, ce qui implique de les conseiller clairement et lucidement, en ayant une connaissance précise des différentes possibilités qui s’offrent à eux (et en dédramatisant).

Master, première et deuxième année

Le public en première année de master est, à nouveau, très hétérogène puisqu’il accueille des étudiants ayant suivi d’autres parcours que celui de Lettres Modernes, ou venus de l’étranger. Les séminaires doivent veiller à intégrer ces nouveaux venus et à leur fournir tous les outils possibles pour une formation exigeante. Par ailleurs, les étudiants français, notoirement réticents à prendre la parole à l’oral, bénéficient énormément de ces contacts, surtout dans le cadre d’un séminaire qui a vocation à être un travail collectif.

Au long de l’année, dans le cadre des séminaires ou de la direction de mémoires de M1 et M2, la difficulté est de trouver un équilibre entre la nécessité de guider les lectures critiques et les analyses des jeunes chercheurs et chercheuses, et la nécessité non moins essentielle de leur laisser le plus possible d’autonomie.

Séminaires

Les séminaires visent à initier pleinement les étudiant et étudiantes à la recherche, travail solitaire s’il en est, mais où le dialogue avec d’autres travaux critiques est essentiel. Nous travaillons à leur faire comprendre à quel point leurs intuitions propres sont enrichies, précisées et nuancées par ce dialogue critique, à travers les communications orales et les travaux écrits. 

Ces séminaires sont aussi l'occasion d'une précieuse collaboration avec différents collègues, puisque nous choisissons fréquemment de nous associer pour les diriger.

Mémoires de recherche en 1e et 2e année

Comme mes collègues, je dirige chaque année une douzaine de mémoires en 1e et 2e année de master. Ce chiffre élevé, résultant de la fonte des effectifs, ne me laisse pas autant de temps que je le voudrais pour chaque mémoire ; aux mois de mai et juin surtout, lors du sprint final, la charge est importante et le travail s’effectue dans l’urgence permanente. Néanmoins, j’apprécie énormément ce travail où l’articulation entre enseignement et recherche prouve une nouvelle fois sa pertinence.

Une dernière difficulté, non des moindres, vient de la diversité des domaines abordés : si notre département de lettres comporte des représentants de toutes les périodes, inévitablement, nos compétences ne répondent pas à tous les domaines d’intérêt de nos interlocuteurs. Je suis régulièrement amenée à suivre des travaux pour lesquels je préviens d’emblée mon interlocuteur ou interlocutrice qu’ils ne relèvent pas de mon champ de recherches, mais qui me reviennent néanmoins en l’absence d’autres solutions, et pour lesquels j’essaie de jouer mon rôle le mieux possible, sur le plan de la rigueur méthodologique tout au moins.

Orientation professionnelle

Les deux années de master sont également celles où les étudiants précisent leurs choix de carrière et recherchent un stage qui puisse les y faire entrer ; là encore, les accompagner et les conseiller est une tâche essentielle, surtout lorsqu’en dehors de métiers plus attendus (enseignement et/ou recherche, métiers de la rédaction en ligne, métiers du journalisme et de la culture, métiers de l’imprimerie ou de la librairie…) on voit les étudiantes et les étudiants viser des domaines aussi divers que l’administration européenne ou le tourisme culturel.

Agrégation de lettres modernes

De 2005 à 2023, chaque année, j’ai préparé une des deux questions de littérature comparée au concours de l’agrégation (et parfois les deux). J’ai assuré cet enseignement seule, et parfois en collaboration avec l’un ou l’une de mes collègues (expérience toujours très intéressante).

Certains de ces programmes portaient sur des domaines proches des miens. Pour d’autres, en l’absence de spécialistes, je m’en suis chargée. Dans tous les cas, le travail est énorme (notamment la masse de travaux critiques à traiter dans un temps relativement bref) mais l’intérêt du cours aussi ; réunissant de petits groupes d’étudiants travailleurs et intéressés, il représente la meilleure expérience d’enseignement possible – en dépit de l’angoisse qu’amène immanquablement la période des épreuves et des résultats.

Les résultats obtenus à l’agrégation par l'académie de Lille sont honorables compte tenu du très modeste nombre d’inscrits, que l'on voudrait voir augmenter.